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  • : Le blog de unebouteillealamere
  • : Ce blog va voir de l'autre côté de la mère les jours où ce n'est pas facile. Il peut faire du bien là où ça fait mal, si les femmes-mères osent exprimer anonymement émotions,ambivalences,expériences difficiles et souffrances. A cette communauté-ressource j'ajoute animations, éléments de réflexion et d'actualité pour mieux vivre les places, rôles et fonctions de mère, père, enfant au quotidien. La blogueuse est une professionnelle qui vous salue dans BIENVENUE A BORD
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  • J'aime les êtres humains, leurs ombres,fragilités,ambivalences et tabous, et aussi leur lumière, leur créativité. J'aime les mots dont ils se servent parfois si mal. Comprendre, agir,connecter chacun à ses propres richesses, voilà mes buts
  • J'aime les êtres humains, leurs ombres,fragilités,ambivalences et tabous, et aussi leur lumière, leur créativité. J'aime les mots dont ils se servent parfois si mal. Comprendre, agir,connecter chacun à ses propres richesses, voilà mes buts

1 BOUTEILLE A LA MERE

"On ne naît pas mère, on le devient" : si vous avez mis un jour - et pour toujours - le cap sur la grande aventure de la maternité, ce blog s'adresse à vous. Parce que ce n'est pas facile tous les jours, parce que la place et le rôle de mère doivent évoluer tout au long de la vie, ce blog peut être :

- l'instant de jeter par dessus bord les ras-l'bol qui menacent parfois l'équilibre du bateau

- le port d'attache où d'autres mères ont laissé trace de leur passage

- le mouillage où on prend le temps de comprendre ce qui se passe. On reprend la carte et la boussole pour se repérer, on se remet à flot pour mieux relever l'ancre et naviguer encore.

Soufflez avec moi dans les voiles de ce blog pour qu'il parvienne à sa destination : aider les femmes à être mères pour élever leurs enfants, entre idéalisations et réalités, entre déstabilisations et satisfactions, entre souffrances et joies petites et grandes.

16 février 2017 4 16 /02 /février /2017 18:25
8 mars 2017 - Aix en Provence

Partout en France, le 8 mars est une occasion de mettre un projecteur sur la condition de la femme dans notre société et ailleurs dans le monde.

Notre façon de penser et de faire ne sort pas de nulle part. Elle s'enracine sur des représentations culturelles qui viennent de très loin...

Alors, cette année, je vous propose de faire du co-voiturage en arrière avec la sorcière.... il reste une place à l'avant de son balai ! C'est une experte en histoire des femmes.

Si vous aviez été mère entre les 14ème et 17ème siècles, la sorcière aurait été votre pire cauchemar ! Une parole marmonnée, un regard appuyé... et elle aurait pu jeter une maladie inexplicable à votre enfant... ou le tuer pour l'offrir au diable... ou encore en faire un ingrédient de ce fameux onguent qui permettait de voler au sabbat. Elle aurait pu aussi "nouer l'aiguillette" de votre cher et tendre l'empêchant de faire pousser le fruit du mariage dans votre ventre !!!

Mieux que toute autre la sorcière peut nous rappeler toutes ces idées égrenées au fil des siècles et qui les ont menées au bûcher.

Car on en a dit des vertes et des pas mûres sur les femmes ! voyez ça ici, sur le site LE TEMPS D'UNE HISTOIRE : https://www.le-temps-d-une-histoire.fr/

animations prévues à AIX  :

- une conférence d'Yvonne Knibiehler, le 11 mars à 17h, en mairie : PEUT-ON RECONCILIER LE FEMINISME ET LA MATERNITE

- un collectif d'associations aixoises qui iront à la rencontre des femmes et des hommes pour échanger, le 11 mars, de 15h à 20h, place de la Rotonde

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 19:35

question.jpg

  

QUI A BIEN PU ECRIRE CE TEXTE ?

"Pouvait-on songer à édifier quelque chose alors qu'une moitié du monde, prise de folie, était possédée du désir de détruire l'autre moitié. Pendant bien des mois ce fut pour nous l'effondrement ; la stupeur, la douleur, le découragement.

 

Effondrement ! Soit. — Mais, la stupeur passée, réfléchissons. Si l'édifice s'est écroulé n'était-ce pas parce qu'il péchait dans sa construction ?  Il s'agit donc de reconstruire en évitant les anciennes erreurs; en tenant compte de la leçon du passé.

 

Et c'est ainsi que, peu à peu, nous nous sommes ressaisis, que nous avons repris confiance en nous-mêmes; c'est ainsi que nous nous sommes rapprochés de la vie. Car, il est bon de vivre ; et la vie est belle ! Si nous souffrons c'est parce que la Société est laide et les hommes mauvais. Mais ne blasphémons pas la vie. Elle chante, autour de nous, son cantique éternel. Seulement, les âmes sont sourdes. Et le canon qui gronde n'est pas fait pour guérir leur surdité.

 

Il faut pourtant qu'une aube se lève sur cette nuit d'horreur ; il faut qu'un flambeau surgisse et s'élève au dessus des ténèbres. La civilisation meurtrie, bâillonnée, se débat sous le lourd genou de la barbarie. Les consciences étouffent dans une irrespirable atmosphère ; les cœurs sont enserrés dans un cercle étroit, muré par le doute et le scepticisme. D'où viendra la lumière ? Le flambeau que nous attendons, quelle main va le prendre et l'élever sur nos têtes ? Quelle main ?"

N'avez-vous pas l'impression d'entendre ces phrases autour de vous ? ... et pourtant, elles datent de 1917 !!! Nous les devons à Madeleine VERNET, fondatrice d'un orphelinat social, puis d'une revue dont elle a longtemps rêvé pour rendre ses idées, ses idéaux, réels. La revue s'appelait LA MERE EDUCATRICE. Car Madeleine Vernet a une idée précise de la main qui doit brandir le flambeau : c'est celle de la femme consciente de la valeur de sa fonction de mère. Elle poursuit son texte ainsi :

 

"Il faut que ce soit la tienne, ô mère ; — source de vie, créatrice d'humanité. A quoi songes-tu donc ? N'as-tu pas compris que ton heure est venue? — Pourquoi te figes-tu dans la douleur ; pourquoi t'immobilises-tu dans la prière ? N'entends-tu pas la vie qui te réclame et qui t'appelle ?

Vous êtes responsables, les mères; - oui, devant l'éternité, vous êtes responsables. Ne le comprenez-vous pas ?  Si vous le comprenez, réveillez-vous de votre torpeur. Il est temps, grand temps d'agir; car notre génération marche à l'abîme. Le mal a gangrené les individus; le désordre est en tout et partout, dans la société et dans la famille, au foyer et à la rue, dans les cœurs et dans les consciences.  C'est la mort à bref délai — la mort morale, la pire des morts — si nous ne luttons pas de toutes nos forces pour faire remonter le courant à tous ces aveugles qui se noient. Sauvons l'avenir, au moins; pensons à nos enfants !  Ne nous appesantissons pas sur nous' mêmes. Pour nous, c'est entendu, la blessure est là et le fer est dans la plaie. Nous saignons ; nous souffrons. Quoique nous fassions, il nous restera de toutes ces années de douleur, une profonde amertume. Mais nos enfants, eux, sont-il responsables des fautes commises ?

Non ! C'est pour eux, donc, que courageusement il faut reprendre la tâche; pour eux qu'il faut reconstruire l'édifice; pour eux qu'il faut penser, vouloir et lutter. A l'œuvre alors, tous ! Mais à l’oeuvre vous surtout, vous par dessus tout, les femmes ! — les mères !

 

LA MERE que Madeleine Vernet veut promouvoir, n'est pas celle que des siècles de patriarcat ont réduite et assujettie à une maternité voulue par "la nature". C'est au contraire, une femme moderne, éduquée puis éducatrice, engagée dans la société pour la transformer, citoyenne. Pour elle, c'est cette évolution de la femme qui doit modifier, par conséquence, la fonction de mère et la transformer en force plutôt qu'en faiblesse.

Elle rêve d'une mère consciente que ses enfants doivent devenir des individus grâce à l'éducation qu'elle va leur donner... d'une mère responsable de ses propos qui va stopper l'éducation à la haine... d'une mère qui comprend l'importance de l'école pour les filles et qui va faire alliance avec les enseignants...d'une mère appuyée sur son mari et réciproquement,  parce qu'ils sont différents, complémentaires mais font oeuvre commune...

Au bout de son rêve, de "nouveaux enfants" qui préfèreront la paix. Ils auront reçu une éducation physique (qui signifie surtout hygiène, santé, sport), une éducation morale et une éducation intellectuelle. Pour elle, ces 3 versants de l'éducation sont indissociables. Sinon, on ne construirait que des humains-animaux, humains moraux mais désarmés devant la réalité, humains-savants mais sans coeur ni âme.

Ainsi sa revue "d'éducation populaire" visait essentiellement les femmes de la classe ouvrière et  alimentait au fil des mois ces 3 registres éducatifs. Madeleine voulait en faire des "faiseuses d'avenir" capables de faire évoluer le proverbe "tel père, tel fils" en "telle mère, telle fille" et encore bien mieux ... "telles mères, tels peuples".

J'ai trouvé intéressant de rappeler l'existence de cette femme, sans doute plus pacifiste que féministe, au moment où nous sommes en plein débat sur la "faillite éducative" et  l'éducation à réinventer face aux évènements actuels.

Yvonne KNIBIEHLER repose les mêmes questions : qu'est-ce qu'une maternité féministe ? qu'est-ce qu'une maternité citoyenne ? 

Vous avez toute possibilité d'ajouter votre grain de sel à ces débats LE 14 MARS à Aix (voir articles suivants). Si vous êtes loin ou indisponible, vous pouvez aussi laisser votre avis dans les commentaires.  

 

 

 

 

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18 février 2015 3 18 /02 /février /2015 16:07
feminin.jpgChaque 8 mars est un jour de célébration depuis 1977. L'ONU a alors décidé de fixer une date qui était dans l'histoire depuis 1909... grâce aux femmes qui se sont rassemblées et soulevées pour acquérir des droits, ouvrant la révolution russe ou de grandes luttes ouvrières en Europe et en Amérique.
Bien sûr, dans nos pays occidentaux que nous croyons "civilisés" et à l'abri, cette célébration peut porter à sourire. On peut la penser sans importance, anecdotique. On peut la laisser passer, faire autre chose parce qu'on préfère croire que suffisamment de droits sont acquis et ne seront jamais remis en cause.
Personnellement, je ne le crois pas. C'est sans doute l'expérience et l'âge qui me l'ont appris mais surtout ceux que j'affectionne particulièrement, les philosophes et les poètes. Ils le clament sur tous les tons : la liberté doit être édifiée à nouveau et gagnée à nouveau par chaque génération... encore plus quand il s'agit de la liberté des femmes, plus précaire, plus fragile. Et chacun peut y participer à son petit niveau, à l'échelle de sa petite vie quotidienne.
Ce 8 mars 2015 ne devrait pas être comme les autres. Il vient après des évènements qui ont touché et ébranlé les valeurs les plus profondes, individuelles et collectives, dans tous les camps en présence. Les libertés des uns et des autres s'affrontent et cherchent leur limite, leur frontière. Nous sommes poussés à nous rassembler, à nous parler, à redéfinir les mots que nous employons sans savoir ce qu'ils veulent dire vraiment, à réfléchir ensemble, à décider ce que nous voulons pour un avenir qui s'est assombri, à imaginer comment faire un premier pas dans ce sens.
C'est donc avec intérêt que j'ai découvert  le thème national du 8 mars 2015  : AUTONOMISATION DES FEMMES - AUTONOMISATION DE L'HUMANITE : IMAGINEZ !
Voilà qui tombe bien !!! d'autant que ce thème commémore le 20ème anniversaire de la déclaration et du programme d'action de Beijing.
SOUVENEZ-VOUS : en septembre 1995, 189 états et de très nombreuses ONG, soit près de 47 000 femmes, se sont retrouvés à Pékin pour LA 4ème CONFERENCE MONDIALE SUR LES FEMMES et un forum parallèle. 50 ans après la fondation de l'ONU, c'était une réunion historique de la communauté internationale pour se préoccuper de l'égalité des femmes et des hommes, déclarer des grands principes et tracer un plan d'action pour construire l'avenir.
Une grand messe de plus, direz-vous ? oui et non. J'y vois plutôt un phare qui éclaire le chemin vers où une partie du monde veut aller et d'immenses difficultés pour accomplir le chemin. Car naturellement quand on lit le rapport de l'ONU, 20 ans après, on comprend que les résultats escomptés sont en retard... 
245 pages, c'est trop long à lire, mais en déroulant, mes yeux ont capturé la page 200 avec le discours d'introduction de Boutros Boutros-Ghali, alors secrétaire général de l'ONU. On y retrouve les grandes dates qui ont jalonné l'avancée de la mobilisation internationale vers les droits des femmes.
Mais je vous conseille surtout la lecture du discours de Benazir BHUTTO, page 211. Elle dit s'exprimer en tant que femme, mère, musulmane et 1ère femme élue d'une nation islamique. Ses mots résonnent particulièrement fort face aux évènements actuels.
RAPPORT DE L'ONU - 4ème CONFERENCE MONDIALE SUR LES FEMMES - septembre 1995 à Pékin    link
reveilDONC... le 8 mars c'est une sorte de réveil. Il sonne comme pour nous dire : "rappelle-toi que d'autres se sont mobilisées pour que tu aies ce que tu as" et aussi " maintenant, c'est à toi de bouger".
MOI... le 14 mars, je serai avec l'association DEMETER-CORE qui va se demander ce que peuvent les mères dans la question actuelle et brûlante du VIVRE ENSEMBLE. Voir article suivant
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18 février 2015 3 18 /02 /février /2015 14:38
J'interviendrai dans les débats de DEMETER-CORE... parce que c'est important de réfléchir, de s'exprimer, de se rassembler, d'imaginer, d'inventer, d'agir en tant que femme ET mère
14 mars, de 14H à 18H, à l'auditorium de l'hôpital MONTPERRIN, 109 avenue du Petit Barthélémy, AIX EN PROVENCE
Table Ronde 1 : UNE MATERNITE FEMINISTE ?                                                                Le féminisme des années 1970 a renvoyé la maternité à la vie privée, pour mieux promouvoir le sujet femme dans la vie publique, à l'égal des hommes. Or aujourd'hui, le sujet mère s’impose à côté du sujet femme. Depuis qu'elles maîtrisent leur fécondité, ce sont les femmes qui imposent la vie à leurs enfants et leur responsabilité s'en trouve élargie. Ainsi la maternité renouvelle sa dimension sociale et acquiert une dimension politique.
Table Ronde 2 : UNE MATERNITE CITOYENNE                                                       Comment prendre en compte cette mutation de la condition maternelle et comment la mettre en oeuvre? Les femmes doivent s'engager davantage dans les affaires publiques et dans la gestion de la cité : non seulement pour affirmer l'égalité entre les femmes et les hommes, mais pour participer à la construction de l'avenir qu'elles souhaitent pour leurs enfants.
DEBAT avec le public
Ensemble, nous pouvons réfléchir, débattre et explorer des pistes modernes. L'invitation n'est pas limitée aux femmes car les hommes ont aussi à définir la nouvelle dimension sociale et politique de leur paternité.
entrée libre et gratuite - vous pouvez aussi vous inscrire ou demander des infos à association.demeter.core@gmail.com. Pour découvrir DEMETER CORE, une visite sur son blog : link
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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 18:03
Je vous invite à découvrir le tout nouveau blog de l'association DEMETER-CORE, créée par l'historienne Yvonne KNIBIEHLER

Logo DEMETER CORE

 

      link  

 

Vous y trouverez les buts, les motivations, les engagements, les activités de l'association.
Dans son actualité : LES RENCONTRES INTERNATIONALES "Maternité et travail dans l'aire méditerranéenne"  en JANVIER 2015. ( voir programme dans mon article précédent)
Pour se mettre l'eau à la bouche, Yvonne KNIBIEHLER tiendra régulièrement des "avant-propos" sur le blog. Penser à vous abonner pour en être informés.
Ces rencontres sont ouvertes à toutes et tous. L'INSCRIPTION EST RECOMMANDEE demetercolloque2015@gmail.com
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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 17:47

RENCONTRES  INTERNATIONALES  

TRAVAIL  ET  MATERNITE  DANS  L'AIRE  MEDITERRANEENNE

Réfléchir pour mieux agir

L'histoire de la maternité atteint un seuil où elle doit être réinterrogée au regard du travail. Les femmes, à la fois mères et "actives" participent aux  profondes  mutations des mœurs et des représentations autant qu'elles doivent s'y adapter. DEMETER-CORE engage des réflexions et des débats pour tenter de mieux comprendre et de mieux vivre les transformations actuelles, au sein des populations méditerranéennes, si attachées à l'image de la "bonne mère".

15 et 16 janvier 2015 -  Maison Méditerranéenne des Sciences de l'Homme (MMSH) -  5, rue du Château de l'Horloge -  13090   Aix-en-Provence

17 janvier 2015 - en collaboration avec l'association ARPSYDEMIO -  CHU Sainte Marguerite - 270 Boulevard Sainte Marguerite- 13009 Marseille - (Pavillon Solaris, Amphi Pussim) 

ENTREE GRATUITE : Les places étant limitées, aussi bien  à Aix qu'à Marseille,  l'inscription est vivement conseillée.

Inscriptions, recevoir le fichier en PDF et renseignements : demetercolloque2015@gmail.com   ou yvonne.k@club-internet.fr

                                                      JEUDI 15 JANVIER 2015  - AIX-EN-PROVENCE

Accueil des participants : 8h30

Matinée.  9h - 12h30h : Regards sur le passé. 

Présidence/ Animation : Rosa-Maria Cid-Lopez (Histoire. Oviedo). Isabelle Collet (Sciences de l'éducation. Genève)

 Allocutions d'ouverture :

Maryline Crivello. Directrice du laboratoire TELEMME (AIX-MARSEILLE-UNIVERSITE)                                                                                                                                                                            

Nolwenn Lécuyer. Chargée de mission pour l'égalité (AIX-MARSEILLE-UNIVERSITE)                                                                                      

Yvonne Knibiehler. Présidente de l'association DEMETER-CORE 

Carla Rubiera Cancelas  (Histoire. Oviedo) : Travailler et donner la vie par obligation . Les femmes esclaves  dans la Rome antique

 Helena da Silva (Histoire. Le Havre) : Travail et maternité au Portugal (XXe siècle)

Charline Lesage, Laurence Cocandeau-Bellanger (Psychologie sociale. Angers): L'estime de soi chez les mères sans travail : maghrébines immigrées, femmes nées en France 

Karine Lambert (Histoire. Nice) Présentation du GeFeM (GROUPE D'ETUDES FEMMES MEDITERRANEE)

Après-midi.  14h-18h : Expériences actuelles.  

Présidence/Animation : Hakima Mounir Mispelblom (Sociologie. Paris). Fatima Oussedik (Sociologie. Alger)

 Samiha Sahli, Saad Alami Merrouni (Sociologie. Rabat. Oujda) : Travailleuses agricoles saisonnières au Maroc.

 Kamal Mellakh (Sociologie. Casablanca) : Les mères ouvrières casablancaises. Conditions de travail et d'enfantement.

 Hakima Laala Hafdane (Sociologie. Casablanca) : Les femmes professeures universitaires au Maroc. Gestion de la maternité et engagement professionnel.

Véronique Poutrain (Sociologie. Aix-en-Provence) : Enquête ethnographique dans un village du Var 

Fatima Drid (Sociologie. Batna) : Mères actives à Batna

VENDREDI  16 JANVIER 2015 - AIX EN PROVENCE 

 Matinée. 9h-12h30 : Une  "conciliation"  problématique 

 Présidence/Animation : Randi Deguilhem (Histoire. Aix-en Provence, Présentation de GenderMed), Laurence Hérault (Anthropologie. Aix-en-Provence)

Amanda Chaccour (Psychologie. Paris. Beyrouth) : Entre maternité et vie active. Les mères libanaises et leurs employées domestiques 

 Fatiha Harrat (Sociologie. Bejaïa) : L'esclavage volontaire. Une image récente du travail féminin en Algérie

 Annalisa Tonarelli  (Sciences politiques. Florence). Mieux mères que précaires. Aspirations et contraintes des femmes italiennes

 Rosanna Cima (Pédagogie. Vérone), Livia Alga (Anthropologie. Verone)  : Prostituées mères. Un travail au noir 

 Sophie Odéna (Sociologie. Aix-en-Provence) : La résistance des rôles parentaux traditionnels 

Après-midi. 14h-18h00 : Pratiques en questions 

Présidence/Animation :  Danielle Boyer (Ethnologie CNAF. Paris). Anne- Marie Daune-Richard (Sociologie. LEST. Aix-en-Provence) 

Nathalie Chapon (Sciences de l'éducation. Aix-en-Provence) : Etre mère et assistante familiale. Les paradoxes d'un métier. Marido Wilpert (Sciences de l'éducation. Paris) : Les professionnel-le-s "remplacent"-ils-elles des mères défaillantes?  Sophie Saint-Martin  (Sciences de l'éducation. Marseille) : Regard sur la formation et le quotidien des assistantes maternelles          

Valérie Insarauto (Sociologie. Aix-en-Provence): Les usages sociaux du travail à temps partiel

Elsa Boulet (Sociologie. Lyon) : Travail productif et travail reproductif Etude exploratoire sur les femmes enceintes de leur premier enfant

Julie Landour (Sociologie. Paris) : Les Mompreneurs en France

Fabienne Soldini (Sociologie. Aix-en-Provence) : Les représentations littéraires de la femme enceinte dans le roman policier contemporain         

SAMEDI 17 JANVIER 2015 A MARSEILLE

Accueil des participants : 9h

Matinée 9h30-13h : Approches psychologiques

Allocution du président d'ARPSYDEMIO

Présidence / Animation : Michel Dugnat (Pédopsychiatrie. Marseille), Marc Souville (Psychologie du travail. Aix-en-Provence)

Irène-Lucile Hertzog (Sociologie. Caen): Au cœur de la division sexuée du travail productif et reproductif : l'Assistance Médicale à la Procréation (AMP) en question

Laurence Tourné (Psychologie.. Aix-en-Provence) : Maternité et travail. Transmission psychique de génération en génération et bisexualité psychique en conflit

Deborah Loyal  (Psychologie. Bordeaux) : Idéologie du "maternage intensif " et rapport à l'emploi

Emily de Dreuille-Junker, Juliette Rocache (Psychologie. Aix-en-Provence) : La reprise professionnelle chez les femmes ayant interrompu leur carrière pour élever leurs enfants

Pascale Molinier : La maternité est-elle un problème du « care » ? controverses féministes

Déjeuner puis : Visite guidée du Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée.(sur réservation)

******************

Ces rencontres sont soutenues notamment par : CNAF, CG13, MAIF, Société générale, ZONTA Pays d'Aix... 

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 09:38
Avant de moissonner le futur, il faut se donner la peine de le planter ! et quand les femmes se mobilisent, parce qu'elles sont mères, les choses peuvent changer... au moins un tout petit peu !
En 1907, une usine pétrochimique est construite à Minamata. 50 ans plus tard, la catastrophe écologique et humaine est là. On estime que 400 tonnes de mercure ont été rejetées dans la mer, contaminant les poissons et la chaîne alimentaire. De graves troubles neurologiques se déclarent pour des dizaines de milliers de personnes et des foetus sont contaminés in utero.
Les mères de la baie de Minamata sont particulièrement concernées et sensibles au sujet. Certaines vont chercher le moyen de nourrir leurs enfants plus sainement. Elles se mettent en quête des agriculteurs qui cultiveraient sans produits chimiques. En 1965, elles inventent le système des TEIKEI qui signifie "collaboration". C'est simple comme une évidence : une famille achète à l'avance la production d'un agriculteur local qui s'engage à produire sans chimie.
Leur idée va se répandre peu à peu dans le monde et ici, nous connaissons bien le système des AMAP. Et plus qu'une idée pratique, c'est toute une philosophie de la vie qui est en jeu.
J'ai pris cet exemple dans le documentaire de Marie-Monique ROBIN. Il est d'utilité publique ! Tandis que nous sommes assomés et désespérés par les discours dominants sur l'agriculture et l'alimentation, il administre une piqûre d'espoir. Partout dans le monde, certains essayent de repenser la terre, la culture, l'alimentation, le droit à l'alimentation. ils agissent, expérimentent selon d'autres logiques, d'autres choix humains... et ils réussissent.
Ouvrez grand vos yeux et vos oreilles : lien vers le documentaire : link
et n'attendons pas les grandes catastrophes pour bouger et tenter d'infléchir le monde vers plus d'humain !!!
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21 mai 2014 3 21 /05 /mai /2014 17:42
Après la trêve de la fête... vous serez mère au quotidien, comme d'habitude, avec des soucis et des joies, des rires et des larmes, des sollicitaitons incessantes, des problèmes à supporter, à résoudre, la course à reprendre.
Parfois, pour vous remonter le moral ou pour mieux comprendre ce que vous vivez, vous achèterez peut-être un livre. En ce moment, il y a de nombreuses parutions sur la maternité, en particulier sur la vie d'équilibriste des jeunes mères.
Tous montrent combien les femmes d'aujourd'hui ne veulent renoncer ni à la maternité, ni au travail, 2 sources de construction et d'épanouissement de soi. Elles poussent la société à ouvrir le débat de la conciliation travail et maternité, au niveau des entreprises mais aussi du couple, de la parentalité, de la famille. Ainsi se cherchent de nouvelles concrétisations de l'égalité homme/femme, les inégalités étant perçues désormais comme injustes et insupportables.
L'histoire des femmes entre visiblement dans une nouvelle phase.
    eresPour y réfléchir, va paraître aussi , le 5 juin, aux éditions ERES "QUESTIONS POUR LES MERES".
7 professionnelles qui ont contact avec les questions de maternité dans diverses disciplines, ont travaillé sous la direction de l'historienne de la maternité Yvonne KNIBIEHLER. J'en fais partie. Ce livre est une réaction à une question que nous avons lancé aux femmes dans un sondage d'expression libre : "ÊTRE MERE AUJOURD'HUI" qu'est-ce que c'est ?
Comprendre la culture, les choix de société, les choix politiques qui encadrent la femme qui devient mère, pouvoir les resituer dans la continuité de l'histoire des femmes-mères, voilà ce que nous avons voulu offrir aux femmes pour les déculpabiliser un peu et les inviter à prendre leur sort en mains.
Le livre s'inscrit dans un ensemble d'actions de l'association DEMETER-CORE qui développe un pôle permanent de recherche sur maternité/femme/genre dans l'aire méditerranéenne, réunissant chercheurs et acteurs de terrain.
en préparation pour janvier 2015 : COLLOQUE INTERNATIONAL "MATERNITE ET TRAVAIL"
pour tous renseignements : association.demeter.core@gmail.com
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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 11:19
Il y a 1000 façons d'aborder la question des différences et des inégalités entre hommes et femmes.
Celle de la réalisatrice Véronique KLEINER est tellement sous nos yeux que nous ne la voyons pas !
"pourquoi les femmes sont-elles plus petites que les hommes ? "
La question résonne instantanément, bien au-delà de la taille qu'on mesure objectivement en centimètres ! Les portes de la culture s'ouvrent en grand. D'ailleurs, l'adjectif "petit" en atteste lui-même. Dès l'origine il indique la taille mais aussi l'infériorité sociale par la naissance, le pouvoir ou la fortune.
Je vous invite à cliquer sur ce lien vers la TV UNIVERSCIENCE : link
 Il y a les points de vue de  différentes disciplines. Ecoutez celui de  l'anthropologue Françoise HERITIER
Je le poste sur mon blog parce qu'elle évoque l'alimentation des femmes enceintes.
Partout dans le monde et à toutes les époques, il y a une main mise de la société et de la culture sur ce que doit manger la mère (et parfois aussi le père).
Aujourd'hui que les femmes sont théoriquement autorisées à être "grandes" dans tous les sens du terme, qu'elles ne sont plus des incapables mineures aux yeux du Droit, il convient peut-être de s'interroger sur les manières insidieuses dont on les maintient "petites".
Quelles incidences à long terme des régimes imposés pendant la grossesse, de la liste des aliments interdits, des diktats sur un corps jeune, beau, mince et performant, des modèles extrêmes médiatisés ???
J'ai abordé ce thème dans un ouvrage collectif à paraître chez ERES en mai 2014  
et quand l'enfant est là, en tant que mère, nourrit-on sa fille comme son garçon ?
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:53
Les études sociologiques confirment ce que vous vivez peut-être et ce que vous entendez autour de vous : les françaises et les français ont envie de se réaliser, de s'épanouir, à travers un travail choisi et un enfant désiré. Elles/ils sont moins enclins à délaisser l'un pour l'autre, à renoncer à l'un pour l'autre. Nous sommes donc dans une époque de CONCILIATION de la vie privée et professionnelle, où chacun cherche sa solution avec plus ou moins de facilité.
  Les manières de vivre et de concilier la maternité et le travail évoluent au fil du temps. Elles concernent aussi les hommes, les pères.
L’association DEMETER-CORE, créée par l'historienne de la maternité, Yvonne KNIBIEHLER, poursuit des travaux de recherche  et d'action pour en saisir la modernité, les enjeux, les perspectives. 
  Nous recherchons des femmes ET des hommes, mères et pères, de toutes générations, de toutes catégories professionnelles, pour répondre à un questionnaire. L'anonymat complet est possible.
 
Proverbe : "une armée de fourmis peut venir à bout du serpent le plus venimeux !"
ALORS COMMENT FAIRE ?
SE PROCURER LE FICHIER DU QUESTIONNAIRE à association.demeter.core@gmail.com  
PRENDRE  un peu de temps pour exprimer des expériences, des émotions, des points de vue, des revendications.
Chaque cas est particulier, mais peut contribuer à élaborer une réflexion collective d'intérêt plus général.
Les participant(e)s seront informés des suites de ce sondage.
RETOURNER  les questionnaires à  : association.demeter.core@gmail.com  
Les participant(e)s seront informés des suites de ce sondage.
Merci de relayer cet appel à témoins autour de vous, à titre privé et/ou professionnel
Les professionnels peuvent aussi se renseigner auprès de l'association, ou d'Yvonne Knibiehler pour plus d'informations sur le contexte de ce sondage
 

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